Explosion qui signe la mort d’une étoile de grande masse, au terme de son évolution. L’astre peut alors devenir, pendant quelque mois, aussi lumineux que plusieurs milliards de Soleils réunis, avant de voir son éclat décliner. La majeure partie de l’étoile est éjectée dans l’espace, sous forme d’une coquille en expansion rapide, qui va s’effilocher au fil du temps : c’est ce qu’on appelle un reste de supernova. Le cœur de l’étoile, quant à lui, va s’effondrer sur lui-même pour former un astre très compact : une étoile à neutrons (ou un pulsar). Dans certains cas (dépendant de la masse), l’effondrement se poursuit jusqu’à la formation d’un trou noir. En fait, les astronomes distinguent deux catégories de supernovae, selon l’allure de leur spectre et le temps qu’elles mettent à décliner en luminosité. Les supernovae de type II correspondent au cas décrit ci-dessus. Les supernovae de type I, elles, concerneraient des étoiles doubles, dont l’une serait une naine blanche. Celle-ci arracherait de la matière à sa compagne, et gagnerait ainsi en masse, jusqu’à exploser.